Atelier d’écriture d’une mini-série

L’atelier d’écriture que j’ai dirigé tout au long de l’année 2022-2023 vient de se terminer.
Le choix du genre cinématographique s’est porté sur le thriller, le titre : « MAREE BASSE SUR LA DURANCE ».

Une continuité non dialoguée d’une cinquantaine de pages a été écrite, soit 4 épisodes de 45 minutes. Avec et par Gisèle Moreau, Viviane Jouvenot et Philipe Cros.

Le synopsis : Alors que de très fortes chaleurs assèchent depuis plusieurs mois la Durance, de funestes avertissements du passé surgissent des profondeurs. Sur une pierre de la faim, on peut y lire « Si tu me vois, pleure! ». Ce matin là, Bassem, réfugié Syrien, en promenant son chien, découvre un sac contenant un corps fortement décomposé. De qui s’agit-il ? 


Alertés par téléphone, par une voix inconnue, les gendarmes Mattéo et Alban se retrouvent sur les lieux, suivis de Camille, jeune médecin légiste, chabine, fraîchement mutée à ce poste. A la morgue, en examinant le corps attentivement, Camille constate que l’homme est décédé suite à une injection par seringue de bromate dans une des carotides, puis elle découvre un objet appartenant à son propre passé que le tueur a dissimulé volontairement à l’intérieur du corps. Le biceps tatoué d’un scorpion à l’encre noire queue vers le bas, lui permet de reconnaitre celui qui la maltraitait enfant, son beau-père, délinquant violent, qu’elle n’a pas revu depuis de nombreuses années.


Troublée, elle dissimule cette pièce à conviction à Mattéo et à son adjoint Alban, et décide de mener parallèlement sa propre enquête. Elle remonte le cours de son histoire, son passé douloureux, enfant ayant grandi dans la famille d’accueil d’Antonin, jeune procureur et chargé de l’affaire, son père décédé dans un crash de voiture durant sa petite enfance, elle questionne sa mère, Jeanne, aide-soignante à l’hôpital, va petit à petit entrevoir la vérité sur son vrai père. Antonin et Camille vont se rapprocher jusqu’à s’avouer un amour de toujours, jusqu’ici à l’état de non-dit. Alors que Bassem devient le suspect numéro un et se voit contrant de fuir puis de se cacher avec l’aide de Frère Jean, un moine bénédictin du monastère de Ganagobie, un nouveau meurtre atroce est commis dans les collines des Mées. Une femme cette fois-ci, fonctionnaire à la Préfecture. Etranglée puis agenouillée.


Une nouvelle fois, Camille découvre un objet à l’intérieur de la bouche du macchabée, un camée contenant une petite photo d’elle, enfant. Se sentant menacée, Camille perd pied. Elle tente de remonter le fil, découvre que son père avait un frère jumeau, légionnaire au Koweit, soupçonne fortement son père légal qu’elle pense désormais vivant, comme étant le tueur. Cet homme connu dans la région sous le pseudonyme de BTP, à la réputation sulfureuse, dirige une importante entreprise de granulats.  Camille cherche à se confier à Antonin qui la retire de l’affaire sous la pression de Mattéo, persuadé que Camille dissimule des éléments de l’enquête.


Désemparée, Camille rend visite à sa mère qui lui avoue que son père biologique est en réalité le moine bénédictin, frère Jean, lui aussi Antillais. A l’époque, elle lui avait caché sa grossesse et choisi BTP comme père de substitution. Camille se rend seule dans la nuit dans l’entreprise de granulat de BTP pour en avoir le coeur net et confondre celui qu’elle pense être l’assassin. Elle le trouve dans ses bureaux. Leur confrontation est violente et tourne court. Elle se dénoue par la disparition de BTP qui tombe dans le concasseur, en marche, sous les yeux de Camille, d’Antonin et des gendarmes arrivés, prévenus par Bassem. Pour autant le lendemain, le corps de BTP n’est pas retrouvé…

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